Après la mort d’une personne, il est tout à fait possible de lui donner un aspect plus naturel et détendu. Pour cela il faut avoir recours à la thanatopraxie qui se définit pardes soins spécifiques afin de mieux conserver le corps. Cette pratique n’est pas nécessaire, mais dans certains cas, elle est obligatoire. Plus de détails dans l’article qui suit.
Qu’est-ce que la thanatopraxie ?
Il est tout d’abord à noter que les soins liés à la thanatopraxie ne doivent pas être confondus avec la toilette mortuaire. Cette technique consiste en effet à laver et à habiller le corps afin qu’il soit présentable. La thanatopraxie, quant à elle, vise à conserver le corps afin que celui-ci ne s’altère ni se détériore. Cette pratique varie selon les circonstances du décès et l’état de santé du défunt. Mais il faut également noter qu’elle est différente des rites funéraires.
Auparavant, les soins de thanatopraxie étaient de mise lorsqu’il était question de transport un corps dans un cercueil pendant plus de 24 heures suivant le décès. Par la suite, la loi a été modifiée et le délai est désormais de 48heures.
Pourquoi réaliser une thanatopraxie ?
L’objectif premier de la thanatopraxie est de ralentir le processus de putréfaction du cadavre. A la différence de la toilette mortuaire citée précédemment, il est plutôt question « de présenter le défunt dans des conditions esthétiques et hygiéniques optimales ». Dans un certain sens, le travail du thanatopracteur peut être assimilé à celui d’embaumeur. Mais le type de soin dépend de l’état initial du défunt. Dans tous les cas, ces soins sont généralement effectués tôt après le décès pour avoir de meilleurs résultats.
Les soins de déroulent en quelques étapes :
- L’injection : avant de la réaliser, le thanatopracteur considère les vêtements que portera le défunt afin de déterminer les parties à inciser. Les incisions en vue d’une injection se font souvent au niveau du cou.
- L’habillage et la cosmétique : durant cette étape, le professionnel s’occupera de la partie maquillage et habillage. Celle-ci est effectuée en fonction des souhaits des proches. Mais s’il ne reçoit pas de consignes spécifiques, il optera pour un maquillage neutre. Par la suite, il place le corps sur une table afin qu’il soit présenté.
Une pratique obligatoire
Soins de conservation et transport à l’étranger
Dans le cas où une personne meurt hors de son pays d’origine, il faudra le rapatrier. La loi française ne contient aucun article précis sur le sujet. Mais cette obligation émane des compagnies aériennes qui exigent que le corps soit transporté dans des conditions de conservation optimales.
Le transfert du défunt pour une durée supérieure à 2 heures
Les pratiques de thanatopraxie sont obligatoires lorsque le cercueil fait moins de 18 millimètres d’épaisseur et que le trajet dure plus de deux heures. Cette obligation est mentionnée dans un décret datant de 2017.
IL faut tout de même savoir que la thanatopraxie n’est pas imposée s’il existe des contre-indications ou si le décès a eu lieu en milieu professionnel. En cas d’infections transmissibles, la mise en bière est immédiate et le corps doit être mis dans un cercueil hermétique.
Pour pouvoir bénéficier de ce type de soins, vous pouvez solliciter une entreprise de services funéraires. Un tel professionnel pourra vous aider à plusieurs niveaux : funérarium, organisation d’obsèques, marbrerie funéraire, contrat d’obsèques, articles et services funéraires. Quelles que soient les prestations que vous souhaitez, il est en mesure de répondre à tous vos besoins et à réaliser les demandes du défunt si il en a fait mention. De plus, grâce à une telle entreprise, vous pouvez faire votre deuil en toute tranquillité sans avoir à vous tracasser quant aux diverses démarches administratives à réaliser.